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Histoire naturelle des fibromes


Leur apparition se fait dans la quatrième décennie de la vie. Il est peu fréquent de les observer avant la trentaine, exceptionnel avant vingt ans.
Leur développement est variable. Grossissement et multiplication seraient plus rapide chez la femme jeune. Cette règle là n'a rien d'absolu. Une autre toutefois est mieux respectée : l'involution due à la ménopause, qu'elle soit naturelle ou qu'elle soit artificielle.
Les symptômes sont très bien expliqués par l'anatomie et la vitesse de leur évolution. Les conséquences sur les fonctions génitales, la fécondité et les grossesses méritent, par leur complexité, un exposé particulier.
Le fibrome est nourri de sang par artère et veines qui lui sont propres, mais dont l'anatomie est fragile, avec des obstructions fréquentes entraînant une nécrose, évidemment sans infection, appelée nécrobiose aseptique. Le passage dans le sang des substances décomposées entraîne une légère fièvre et quelques douleurs au siège du fibrome. Tout est résolutif spontanément. Un traitement simple des symptômes est indiqué.
Artère, veine et quelques fibres peuvent être le seul lien avec l'utérus, donnant au fibrome son caractère pédiculé. Ce lien est fragile, il peut se tordre. Cette torsion entraîne un arrêt circulatoire et étire les fibres nerveuses du péritoine . Une douleur violente, brutale en est la conséquence. Si l'arrêt n'est pas total, le sang peut s'accumuler et faite "gonfler"la tumeur. Une intervention peut être nécessaire.
La situation intra-cavitaire du fibrome, développé sous la muqueuse utérine a des conséquences du même ordre, à certaines nuances près. La nécrose est précoce, atteignant la muqueuse qui saigne anormalement : allongement des règles, puis anarchie des écoulements sanguins, rouges, abondants. La formation d'un pédicule n'est pas attendue, en raison des hémorragies. Elle peut toutefois survenir, généralement à un âge où le saignement se tarit naturellement : à la ménopause, le fibrome sous- muqueux peut se transformer en polype fibreux. Il est peu fréquent qu'il soit infecté par les germes vaginaux.
Si le fibrome trouve de la place dans l'abdomen, il peut, sans trop faire parler de lui se développer au point d'atteindre une taille et un poids impressionnants avec des patientes peu attentives et peu sensibles. On en extrait qui sont plus lourd que l'opérée pesée après l'intervention, dépassant donc plusieurs dizaines de kilos. Certains disent alors que c'est le fibrome qui a une patiente et non l'inverse ! ! !
Si le fibrome est retenu dans le petit bassin, il refoule, repousse, étire, distend ce qui gênerait son évolution extensive. Il finit par entraîner une dislocation anatomique des éléments vasculaires et viscéraux.
En raison de sa grande fréquence 20des femmes, les fibromes peuvent être associés à d'autres atteintes de l'appareil génital féminin, de manière indépendante, telles les infections, ou parce qu'il existe des liens pathologiques, telle l'endométriose.
Une certitude : la constatation d'un fibrome n'implique jamais de suspecter un cancer. Il n'y a jamais de dégénérescence cancéreuse des fibromes et les fibromes ne favorisent jamais le développement d'un quelconque cancer.
Le 19/05/2003

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