La Sodomie
Petit rappel : la sodomie est un
rapport sexuel qui consiste à pénétrer l'anus de son ou sa partenaire avec le pénis ou à l'aide d'un objet dédié comme un plug anal.
Si cette pratique a toujours existé dans les rapports sexuels entre individus, son apparition récente au cinéma, notamment dans le célèbre film
50 Nuances de Grey, a contribué à lever le tabou qui l’entourait et a accéléré sa vaste
popularisation.
Les intérêts de pratiquer la sodomie
Cela ne va pas de soi ! Pour beaucoup, la sodomie est une pratique
qui fait mal ou qui n'est pas "naturelle".
Pourtant, l'anus est entouré de nombreuses
fibres nerveuses chez les hommes comme chez les femmes. Lorsque cette zone est stimulée, il vous est tout à fait possible de
ressentir du plaisir. Pour certaines, la qualité de l'acte anal surpasse même celle de la pénétration vaginale !
De plus, une dimension psychologique non négligeable accompagne cette pratique. En effet, la sodomie est un acte de soumission pour la femme et de domination chez l'homme lorsqu’elle est pratiquée par des couples hétérosexuels. Si vous aimez les jeux de dominant-dominé, cette pratique aura de quoi
égayer vos ébats. Pour certaines femmes, la délectation ressentie est surtout liée au"
plaisir de faire plaisir" car elles sentent que leur partenaire est comblé.
Et oui, pour les hommes, la pénétration anale présente un avantage majeur. L'anus étant plus étroit que le vagin, le pénis est plus comprimé, ce qui entraîne un ressenti de
plaisir intense amenant à un orgasme rapide !
Les risques liés à la sodomie
Bien qu'elle soit rentrée dans les mœurs, la sodomie fait partie des
fantasmes masculins. Si vous ne ressentez aucune satisfaction lors de la pénétration anale, rassurez-vous : vous n'êtes pas anormale.
D'un point de vue purement physiologique, la pratique de la sodomie comporte un
certain risque.
Même s'il y a en effet des récepteurs du plaisir sur la muqueuse anale féminine, il y a aussi des fibres musculaires qui, étirées brutalement,
risquent de se déchirer. Elles forment le sphincter, garant de la continence, qu'il ne faut pas endommager. Par ailleurs, la muqueuse anale est fragile. Les processus de cicatrisation sont retardés par le passage des selles et la présence de la flore fécale, bactéries, champignons, etc.
En clair, si le partenaire bouge violemment, autant qu’il le fait lors d’un rapport vaginal,
le sphincter perdra un peu de sa force de clôture. Les sodomies qui suivent la première expérience génèrent d’ailleurs moins de douleur et sont réalisées plus aisément, le sphincter étant plus complaisant. Néanmoins, cela peut aussi entraîner des difficultés lors du passage à la selle. En effet, si votre sphincter s'assouplit, vous éprouvez plus de problèmes pour vous retenir.
Il est donc important de ne pas abuser de cette pratique et
d'utiliser un lubrifiant lors de chaque rapport. Vous pouvez opter pour une
pénétration simple, immobile et accompagnée de
caresses vaginales ou clitoridiennes, et vous limiterez ainsi les douleurs à venir.
Dans tous les cas, l'important est d'en discuter avec votre partenaire. Et rappelez-vous que malgré la banalisation de cet acte, vous avez le droit de dire non si vous ne vous sentez pas prête à passer à l'action.
Le 19/05/2003
Vos Commentaires
Enfin si, sur un autre blog, mais ici en terme de densité, on bat le record.
1) Si le fantasme de la sodomie est inspirée du porno, le porno lui, ne s'est certainement pas inspiré de la vie réelle. Ah ça non ! D'ailleurs, aucun ouvrage historique n'en fait mention, et sûrement pas le kamasutra...
Ah en fait si.
2) L'anus est richement innervé. Sa stimulation procure du plaisir pour qui sait s'y adonner. (Et c'est valable aussi bien pour les femmes que pour les hommes.)
3) Les lésions annales irréversibles n'arrivent que lors de relations forcées et très violentes. C'est à dire lors de certains viols très brutaux.
D'ailleurs, on observe aussi beaucoup de déchirement vaginaux lors de viols.
4) L'assouplissement de l'anus n'est pas un indice de progression vers l'incontinence. Pas plus que toucher ses pieds avec ses mains n'est un indice de paraplégie.
Certes, il faut y aller doucement parce que c'est un endroit fragile, mais il ne faut pas non plus en faire un tabou. Ça serait se priver de ce plaisir su particulier.