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Allaiter en travaillant : quelles solutions ?

L’allaitement maternel est très bénéfique pour les nouveaux nés. Quand aucun problème médical ne s’y oppose, l’alimentation au sein est à favoriser pour le bien-être de son bébé. Cependant, il est parfois difficile, voire impossible, de poursuivre l’allaitement de son enfant à la fin du congé maternité.

Le docteur Femiweb vous donne quelques conseils pour faire reculer l’heure du sevrage et arriver à cumuler allaitement maternel et vie professionnelle !




Le témoignage

« Bonjour,

J'ai lu dans beaucoup de revues qu'allaiter était très bénéfique pour l'enfant. Pourtant mon pédiatre ne m'a pas encouragée à continuer l'allaitement. Alors que je lui posais des questions à ce propos, il m'a prescrit un lait artificiel et m'a dit de commencer le sevrage en supprimant la dernière tétée du soir.

Mon problème est le suivant. J'allaite depuis maintenant deux mois. Je vais bientôt reprendre le travail et je dois donc confier mon enfant à une nourrice. Cependant, je désire continuer d'allaiter. J'aimerais savoir comment je dois m'y prendre pour continuer de lui donner du lait maternel sans le perturber.

Quelle quantité lui donner? Est ce que je peux tirer mon lait la veille, pour que l'assistante maternelle lui donne le lendemain? Sinon à quel moment dois-je le tirer? Est ce que le fait de congeler du lait maternel modifie sa composition et sa qualité ?

Je vous remercie pour votre réponse. »

Le Docteur vous répond

Il est inadmissible que tous les médecins n'encouragent pas vivement l’allaitement maternel. D’un point de vue strictement pratique, cela simplifie les consultations médicales puisqu'il n'y a aucun régime à rédiger. En effet, les horaires et les quantités sont libres, un enfant ne se trompant jamais.

Au début de la vie, il peut arriver que le bébé n'ait pas assez de force pour téter. Cela se voit, le plus souvent, chez les enfants de faible poids de naissance. L'enfant prend mal du poids et ne pleure pas toujours. Il arrive qu’on soit obligé d'hospitaliser les enfant qui ne prennent pas du tout de poids et dont la mère affirme pourtant qu'ils boivent bien. Dans ce cas, il est préférable de peser l'enfant avant et après les tétées pendant quelques jours.

Le tirage du lait peut être une solution, mais c'est assez contraignant et cela peut aboutir rapidement au sevrage de l'enfant. Vers deux mois, il faut souvent se résoudre à envisager un sevrage progressif. On conseille alors d'introduire un biberon tous les 5 jours environ.

Vous pouvez essayer de tirer votre lait. Le mieux est de le faire au moment où vous sentez une montée laiteuse. La quantité approximative est de 150 à 180 g si l'enfant tète 5 fois par jour, 30 à 40 g de plus s'il ne tète que 4 fois. Vous pouvez le conserver 24 heures au frigidaire. Vous pouvez le congeler mais il perd beaucoup des valeurs protectrices tout en conservant ses valeurs nutritionnelles. Il est nécessaire d’avoir de très bonnes montées laiteuses pou réussir.

Parfois, il est possible de tenter un sevrage partiel. Il faut procéder comme pour un sevrage normal mais conserver la tétée du matin et du soir. Vous pouvez aussi conserver la tétée de midi. Malheureusement, le fait de réduire le nombre de mise au sein entraîne presque toujours un sevrage rapide. Il est cependant important d’essayer : certaines mamans réussissent à tenir ce rythme durant plusieurs mois !
Le 19/05/2003

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