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Interventions kystes

En allant du plus petit au plus grand ce qui n'est pas du plus facile au plus difficile, l'éventail est le suivant.
- La kystectomie par voie coelioscopique est faite au travers de l'incision à peine visible au bord de l'ombilic. Il faut y ajouter une ou deux mouchetures à droite et/ou à gauche pour glisser les instruments. Le chirurgien incise la paroi du kyste, vérifie encore qu'il n'y a rien de suspect dans le liquide, ni à l'intérieur de la cavité. Il saisit la paroi du kyste, la clive du tissus ovarien, l'en détache et l'enlève progressivement et complètement. Après vérification de l'absence de saignement l'intervention est terminée et l'opérée peut repartir dès l'effacement des effets anesthésiques.
- L'incision abdominale donne un abord plus confortable.
Elle peut être horizontale, au dessus du pubis, là où les poils ont étés raséset où ils repousseront pour cacher la cicatrice.
Elle peut être, par nécessité verticale, plus ou moins longue en remontant du bas. C'est le cas des grosses tumeurs négligées ou suspectes de dégénérescence.
A ventre ouvert, les gestes sont divers. La kystectomie est réalisable plus aisément que par voie coelioscopique.
L'ovariectomie partielle ou complète peut être rendue indispensable par la taille de la tumeur qui "souffle "la glande.
L'hysterectomie avec l'autre annexe est souvent pratiquée dès qu'on approche la ménopause. Elle protège de la récidive, prévient une dégénérescence cancéreuse de l'ovaire ou du col utérin, et facilite le traitement substitutif réduit alors aux seuls oestrogènes plus de règles.
Les traitements médicaux n'ont d'autres indications que celles qui leur sont propres. L'endométriose implique ainsi un traitement mixte associant à la chirurgie une prescription hormonale ; la cancérisation oblige à faire une chimiothérapie ; la stérilité des injections visant à stimuler les ovaires.
Le 19/05/2003

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